• Aux origines des développements culturels des premiers Homo sapiens en Afrique

    • Date: mardi, 5 novembre 2019 à 19h00
    • Lieu: Au Muséum d'Histoire Naturelle
    • Conférencier: Katja Douze et Eleanor Scerri
    • Institut: Laboratoire d'Archéologie et Peuplement de l'Afrique, Unité d'Anthropologie, Université de Genève et Responsable du "Groupe de Recherches sur l'Evolution Pan-africaine" à l'institut Max Planck des Sciences de l'Histoire humaine, Jena (Allemagne)

Aux origines des développements culturels des premiers Homo sapiens en Afrique

par Katja Douze et Eleanor Scerri

C’est en Afrique, à partir de 300’000 ans environ, que les premiers représentants de notre espèce Homo sapiens vont apparaitre. L’Homo sapiens s’est ainsi développé biologiquement et culturellement principalement au sein de l’immense territoire africain, avant son expansion vers les autres continents. L’étude de cette période clef, nommée le Middle Stone Age (MSA), est au centre de l’attention d’un grand nombre de chercheurs, archéologues comme généticiens.

Katja Douze retracera les points forts qui caractérisent Homo sapiens au sein du continent africain, en particulier au travers des particularités des industries en pierre et des premières manifestations de pensée symbolique. Eleanor Scerri présentera les tous derniers modèles démographiques et génétiques sur l’émergence, à visages multiples, des Homo sapiens en Afrique, qu’elle a récemment publiés dans le revue Nature.

Le caractère exceptionnel de la tenue d’une conférence de notre cercle au Muséum d’Histoire Naturelle est à mettre en lien avec l’exposition temporaire présentée au 4e étage Afrique : 300’000 ans de diversité humaine, conçue par l’Unité d’Anthropologie de l’Université de Genève. Cette séance s’inscrit également dans le cadre de la rencontre à Genève du groupe de recherche international « CoMSAfrica » qui rassemble des chercheurs travaillant sur les industries lithiques du MSA dans différentes parties du continent africain. Les membres de ce groupe seront présents pour de plus amples discussions lors de l’apéritif offert par le Cercle Genevois d’Archéologie qui suivra.